LES FILLES GINGER | RENCONTRE AVEC CLARA

LES FILLES GINGER | RENCONTRE AVEC CLARA

Voici Clara, un de nos modèles de février, une fille du soleil comme elle se décrit elle-même. Une fonceuse, singulière et passionnée. Son truc : les voitures. Elle a lancé il y a quelques mois son studio de communication pour accompagner les plus belles marques automobiles!



Clara, peux-tu te présenter et nous raconter un peu ton parcours ?

J’ai 27 ans, je vis à Paris mais je viens du sud de la France. Après des études de communication visuelle, j’ai bossé pour les éditions Jalou, puis Intersection Magazine, L’art de l’automobile et Revolvr.

Je suis passionnée d’automobile, j’aurais rêvé devenir pilote. J’ai commencé à faire du karting jeune, mon père avait un garage auto dans le sud de la France, j’étais tout le temps avec lui, on participait à des courses de karting pour des associations. A côté du karting j’ai aussi fait beaucoup de danse classique et de l’escrime. Finalement j’ai été DA de deux magazines auto.

De là, j’ai lancé mon studio Lessismore, pour me mettre à mon compte. Je souhaitais accompagner des marques automobile dans leur communication avec l’envie de réveiller cette industrie.

À côté, je suis également mannequin. J'ai commencé très jeune à faire des photos et des petits défilés.


Tu as posé pour Ginger à l’occasion de notre box de février. On te voit porter notre modèle 40D noir uni, quel rapport entretiens-tu avec ton corps?

Mon corps je ne l’aime pas tellement. Quand je me fais prendre en photo c’est mon travail, je le regarde avec beaucoup de recul, comme un tout. Je n’ai pas forcément confiance en moi physiquement.

Le fait d’avoir fait beaucoup de danse classique et de me voir tous les jours dans un miroir ne m’a pas aidé. C’est un univers où l'on se compare beaucoup aux autres filles.

À l’adolescence, j’ai beaucoup souffert d’être maigre. On m’appelait “tout schuss” parce que je n’avais pas de poitrine. C’était très dur.

Aujourd’hui je ne me trouve pas forcément belle en me voyant, mais j’apprends à m’aimer. J’ai fait un long chemin depuis mon adolescence. Entre des événements familiaux qui font prendre du recul, mon départ à Paris qui m’a fait grandir, et d’avoir appris à écouter mon corps.


 

Justement, qu’est-ce qui selon toi peut aider une femme à aimer davantage son corps?

S’écouter, prendre soin de soi. Avant je n’écoutais pas du tout mon corps. À cause de la danse, j’avais un rapport à la douleur un peu particulier, avec un niveau de tolérance très élevé. Je fonçais, sans vouloir entendre des signes d’alerte. Clairement je préférais écouter les autres plutôt que de m’écouter et de régler mes problèmes.

Se connaître est un préalable à l’épanouissement. Tout se règle dans la tête. Il suffit de régler des petits traumatismes pour que tout se débloque à tous les niveaux.

Dans la vie on est seul. Même si on est très entouré, on reste seul. Être en osmose avec soi-même permet d’atteindre la sérénité.



C’est quoi pour toi être féminine ?

C'est comme l’élégance, c’est une question d'attitude. Ça peut passer par des détails, une manière d’être. Je m’habille souvent de manière très casual mais même quand je suis en jogging, je vais rester attentive aux détails à travers un verni, un sac, un bijoux ou autre chose.

Ma mère a toujours été hyper élégante, elle a beaucoup de goût, elle a toujours été très soignée. Je me sens beaucoup moins féminine qu’elle mais elle m’a clairement transmis l’idée de prendre soin de soi.

Jusqu’à mes 25 ans j’avais tendance à vouloir m’habiller de manière très féminine, très femme. C’est un âge où l’on a envie de montrer aux autres qu’on est féminine. Aujourd'hui, je ne ressens plus ce besoin. Ma féminité est plus intérieure, dans le soin que je m’apporte ou dans des détails plus discrets comme avoir de très beaux sous-vêtements sous un jogging.

Je dirais même que je me sens plus vulnérable quand je suis habillée de manière très féminine, à cause du regard des hommes qui change et qui ne me met pas à l’aise.

 

Les collants ça évoque quoi pour toi ?

Je pense directement à la danse!! C’est un élément de féminité. Quand j’en porte je me dis “je suis habillée en fille”.

J’ai découvert il y a peu que les mecs adorent les collants, qu’il y a un gros fantasme du collant.

Ça m'évoque aussi les désagréments du collant qui glisse entre les jambes. D’ailleurs, les collants Ginger, eux, sont géniaux, super confortables. Hier je portais celui avec les pois, je m’étais “habillée”.

 

3 mots pour décrire la collection de février?

Décalée - féminine - élégante - confortable



Quelle Ginger de l’hiver es-tu ?

Je préfère le soleil. Je déteste avoir froid et je trouve super chiant de mettre 52 couches. Je trouve plus difficile d’être belle quand il fait froid. Mais l’hiver laisse place à plus d’imagination car on se dévoile moins.

J’aime certains moments précis en hiver : marcher quand il fait très beau, très froid et me sentir protégée sous toutes les couches, le ski, la convivialité des dîners. Mais le plaisir d’être pieds nus, la peau au vent, ça n’a pas de prix. Je suis une fille du soleil!



Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton quotidien?

Ma liberté. Me lever le matin et faire ce dont j’ai envie. Me dire que le métier que je fais, est celui que j’ai toujours voulu faire. C’est un luxe. Je me suis donnée les moyens d’y arriver.

 

Le truc le plus fou que tu aies fait ou que tu aimerais faire?

Je suis partie pendant 2 jours essayer des Lamborghini au circuit Imola en Italie, là où Ayrton Sena a trouvé la mort. Je suis fan de lui. Les pilotes de l’écuries m’ont fait tester les voitures, ils m’ont tout montré. Gros ascenseur émotionnel.

 

Si tu devais ajouter une touche de Ginger dans ton quotidien ça serait quoi?

Plus de sport. Pour retrouver le bien-être que ça m'apporte.

 

Ton dernier geste pour la planète?

Je trie, j’achète pas mal de seconde main sans pour autant être radicale dans mes choix. Je privilégie les produits de saison, avec le minimum d’emballage.

 

Un mot pour la communauté Ginger?

Prendre soin de soi et des gens qu’on aime. Profiter de l’instant présent.

 

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir?

Que j’arrive à être épanouie dans mon boulot, continuer de vibrer avec l’automobile et pouvoir en vivre toute ma vie.